Félix Lyonnais un peintre grand voyageur au XIXe siècle

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Félix Lionnet appartient à cette génération d'artistes dont les noms par milliers s'égrainent au long des pages du Bénézit. Car il n'est pas d''époque où le nombre de peintres ait été plus grand que la seconde moitié du XIX1m, siècle. Après sept années de séjours italiens, il eut sans doute le tort de venir, sans plus jamais la quitter, se réfugier dans sa Vendée natale, loin des Salons, loin des musées, loin des critiques et des ateliers.

Pourtant, cet artiste mérite l'intérêt qu'on lui porte aujourd'hui : c'est, évidemment et plus particulièrement, sa période italienne qui retient l'attention. Ces sept années laissent perplexe, quand on établit le recensement de ses œuvres. Certainement, il laissa des tableaux là où il les exécuta.

L'Italie ! Le XIX1m< siècle remet au goût du jour cette destination -presqu'un passage obligé pour les Artistes-. L'Académie de France à Rome, après sa suppression sous la Révolution, avait été rétablie rapi­dement et fut accueillie à partir de 1803 à la Villa Médicis. Si Félix Lionnet ne fut jamais pensionnaire de cette institution vénérable (mais parfois critiquée pour avoir donné dans l'art "pompier"), il n'en fréquenta pas moins les titulaires ou ceux qui en ont manqué de peu l'admission et qui ont décidé néanmoins de se rendre à Rome. Lorsqu'il arrive à Rome au printemps 1857, l'Académie est dirigée depuis quatre ans par Victor Schnetz ( ce dernier s'accrochera à son poste pendant treize années jusqu'à l'âge de 79 ans !). Très vite, il sympathise avec Léon Bonnat qui vient d'obtenir (seulement) le second prix l'année précédente. Ils loueront deux chambres voisines et deviendront inséparables. C'est sans doute ce dernier qui lui fait rencontrer quelques artistes fréquentant la villa dont le Nantais Jules Elie Delaunay (prix de Rome en 1856).

Les amis de Lionnet forment cercle autour de Gustave Moreau. Ce dernier, plus âgé, joue un rôle de mentor pour ces jeunes artistes, en tout premier lieu Degas arrivé en Italie, où réside une partie de sa famille, en 1856.

Outre les peintres, Lionnet connaît Bizet, lui-même pensionnaire de la Villa en tant que musicien, et le sculpteur Chapu.

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